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#Economie #Entreprises #Petrole #Nigeria
Agence Ecofin
5 novembre 2024 Dernière mise à jour le Mardi 5 Novembre 2024 à 07:00

Le delta du Niger enregistre l’essentiel des découvertes pétrolières réalisées au Nigeria. Cette région située dans le sud du pays, au fond du golfe de Guinée, héberge en effet la plupart des gisements d’or noir exploités dans le pays.

Un nouveau gisement pétrolier a été identifié au Nigeria. La découverte officialisée vendredi 18 octobre par la presse locale, est l’œuvre de la compagnie pétrolière américaine Chevron et de la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC Ltd), sa partenaire locale. Selon les informations communiquées par les parties prenantes, ce résultat est l’aboutissement des activités de prospection qui ont été lancées sur le puits Meji NW-1 du Petroleum Mining Lease 49 (PML 49), situé en eaux peu profondes dans la partie occidentale de la région du delta du Niger.

Grâce à ces travaux, l’existence effective de 690 pieds d’hydrocarbures dans les structures géologiques du Miocène a été confirmée. Ceci élargit les possibilités d’exploitation du champ producteur Meji qui livre déjà environ 17 000 b/j. Pour l’instant, Chevron n’a pas indiqué le volume d’hydrocarbures en place et la quantité qui peut être produite quotidiennement. Un pari gagnant pour Chevron ? La découverte de ce nouveau gisement pétrolier intervient dans un contexte où plusieurs multinationales limitent leurs investissements au Nigeria.

C’est le cas par exemple de Shell qui essaie de céder des actifs au consortium Renaissance et ExxonMobil qui a réussi à vendre des actifs à Seplat Energy. Pourtant, malgré cette tendance, Chevron a fait le pari de maintenir ses investissements pétroliers au Nigeria et a d’ailleurs obtenu en septembre dernier, la reclassification de 5 permis pétrogaziers. Pour la compagnie, cette découverte « soutient sa stratégie d’exploration mondiale plus large visant à trouver de nouvelles ressources qui prolongent la durée de vie des actifs en production dans les zones d’exploitation existantes et à fournir une production avec des cycles de développement plus courts ».

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