En juin, la Banque mondiale avait déjà approuvé un financement pour relancer le secteur énergétique du Ghana. A l’occasion des assemblées du FMI et de la Banque mondiale, les autorités ghanéennes ont signé la convention entérinant l’octroi des fonds.
Le Ghana a signé un accord de financement de 260 millions de dollars avec la Banque mondiale pour soutenir la politique énergétique du pays. Selon les informations relayées le vendredi 25 octobre via la page X du ministère des Finances, cet investissement comprend un prêt de 250 millions $ de la Banque mondiale et une subvention de 10 millions $.
S’inscrivant dans le cadre du Programme de redressement du secteur de l’énergie axé sur les résultats (PforR), ce financement vise à soutenir les réformes que l’Etat met en œuvre pour renforcer le secteur énergétique. Les fonds permettront d’approfondir les efforts pour créer un secteur énergétique durable au Ghana, en améliorant la collecte des recettes et la qualité de l’approvisionnement en énergie, grâce à des investissements dans les compteurs prépayés et les systèmes de gestion des compteurs commerciaux pour les services publics.
La signature intervient après que la Banque mondiale a approuvé ce financement en juin, dans le cadre du Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique (ESMAP). Celui-ci est conçu pour améliorer la durabilité financière de la distribution d’électricité et élargir l’accès à des solutions de cuisson propres.
Selon le ministre ghanéen des Finances, Dr Amin Adam, l’Etat a déjà déboursé 18 milliards de cedis soit 1,1 milliard $, pour faire face au déficit de financement dans le secteur depuis le début de l’année. Un investissement qui représente des charges supplémentaires pour les finances publiques, dans un contexte où le pays est en pleine restructuration de sa dette.
Réagissez à cet article