Burkina Faso : La création de la cimenterie Société industrielle sino Burkina de ciments à Laongo permettra, à long terme, de générer 1300 emplois directs et indirects 

Au Burkina Faso, la création de la cimenterie Société industrielle sino Burkina de ciments (CISINOB) à Laongo dans la commune de Ziniaré permettra, à long terme, de générer 1300 emplois directs et indirects. 110 emplois permanents et 300 emplois saisonniers ont déjà été créés. L’information a été rendue publique par la télévision nationale RTB.

Inaugurée le jeudi 20 mars 2025, par le capitaine Ibrahim Traoré, l’usine est spécialisée dans la production et la commercialisation de ciment, avec une capacité de 750 000 tonnes par an avec une projection de 1,2 million de tonnes. Le montant de l’investissement est de 26 milliards FCFA (42,9 millions $) sur une prévision de 75 milliards FCFA à terme. Le projet est porté par la société Crewell International, et vise à contribuer au développement économique et social du pays.

« Cette usine, dont la production viendra consolider l’offre existante, s’inscrit parfaitement dans notre vision d’un développement endogène durable. Elle offre des opportunités d’emploi tout en contribuant significativement à la dynamisation de l’économie nationale », a déclaré Serge Gnaniodem Poda, ministre burkinabè du Développement industriel et du Commerce.

Au Burkina Faso, l’insécurité impacte l’économie et occasionne des pertes d’emplois, le chômage technique, la réduction du chiffre d’affaires des entreprises et la baisse des investissements. Sur le plan des finances publiques, elle engendre des pertes de recettes et accroît les dépenses liées à la réponse sécuritaire et humanitaire.

Pour relever ces défis, ce pays d’Afrique de l’Ouest, dans son budget 2025, met un accent particulier sur la sécurité, la création d’emplois et le développement économique. Par ailleurs, une partie des investissements est orientée vers le secteur industriel, ce qui devrait contribuer à générer des opportunités d’emploi, réduire les importations et renforcer les exportations.

Notons que dans son Plan national de développement économique et social 2021-2025 (PNDES-II), le Burkina Faso s’est fixé pour objectif de créer 50 000 emplois décents en moyenne par an pour les jeunes et les femmes et de réduire le taux de pauvreté de 41,4% en 2018 à moins de 35% en 2025.