Alors que le Rwanda et l’Afrique du Sud ont récemment manifesté leur ambition d’accueillir la Formule 1 qui n’est pas revenue sur le continent africain depuis 1993, le Nigeria vient de les rejoindre en annonçant vouloir accueillir un Grand Prix.
Le Nigeria se joint également à la course pour accueillir un Grand Prix de Formule 1 en Afrique. Le pays ouest-africain a dévoilé la semaine dernière un projet soutenu par l’ancien joueur de football Marvin Sordell et ayant pour objectif d’organiser localement la compétition la plus réputée du sport automobile.
La stratégie nigériane débute par un accord en cours de finalisation avec l’entreprise Opus Race Promotions pour la construction d’un nouveau circuit automobile dans la capitale Abuja. Ce dernier sera accompagné d’une piste de karting, d’hôtels et d’un musée dédié au sport automobile, pour former un complexe entier mettant en valeur les liens entre la F1 et l’Afrique.
A titre de rappel, la Formule 1 a organisé pour la dernière fois une course en Afrique il y a 32 ans, lors du Grand Prix d’Afrique du Sud 1993 sur le circuit du Kyalami, près de Johannesburg. L’Afrique du Sud a notamment essayé d’utiliser ce détail à son avantage pour proposer l’organisation d’un Grand Prix, quelques semaines après le Rwanda dont les ambitions sont quant à elles soutenues par la star Lewis Hamilton.
Le Nigeria rejoint ainsi la compétition pour ramener la F1 en Afrique, alors que le Maroc se prépare également à présenter un important projet en ce sens. Le royaume chérifien travaille sur un plan d’infrastructure évalué à 1,2 milliard USD. Le complexe, prévu au nord de Tanger, sera conçu d’après les autorités, selon les standards les plus exigeants du sport automobile international et dirigé par Éric Boullier, ancien directeur de McLaren et du Grand Prix de France.
L’objectif est non seulement d’attirer la F1, mais aussi la Moto GP, selon certaines sources. Annoncées dans la foulée des accords de la République démocratique du Congo avec le Milan AC et le FC Barcelone, ces manifestations d’intentions pour accueillir les compétitions automobiles en Afrique montrent à quel point les dirigeants du continent considèrent désormais le sport comme un important levier de promotion de leurs pays.
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