Le Burkina Faso fait face à une insécurité persistante et à des chocs climatiques qui perturbent son secteur agricole, réduisant les rendements et menaçant la sécurité alimentaire.
Le 2 août, le Burkina Faso a annoncé avoir bénéficié d’une subvention de 1,4 milliard FCFA (environ 2,5 millions USD) du Japon destinée à financer le projet K-R 2025. Ce dernier vise à améliorer l’accès à l’alimentation pour les populations vulnérables.
Les autorités burkinabés indiquent que ce soutien répondra à certaines urgences humanitaires, complétant les efforts déjà déployés par l’État. L’objectif annoncé est de bâtir une souveraineté alimentaire durable en misant sur les ressources locales et la mobilisation des forces vives du pays.

Le Burkina Faso fait face à une insécurité persistante et à des chocs climatiques qui affectent sa production agricole. Selon l’Integrated Food Security Phase Classification (IPC), entre août 2024 et juillet 2025, environ 425 637 enfants âgés de 6 à 59 mois sont confrontés à des niveaux élevés de malnutrition aiguë dans 26 provinces, 18 municipalités et une région. 110 308 de ces cas sont classés sévères. Près de 40 000 femmes enceintes ou allaitantes sont aussi susceptibles d’être touchées par la malnutrition aiguë au cours de cette période.
Pour y répondre, les autorités ont pris des initiatives en faveur des populations les plus fragiles. Le 9 juillet 2024, elles ont lancé deux projets majeurs (GIRCA-BF et P2RIA) pour un investissement total de 20,8 milliards FCFA, visant à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.
Pour rappel, la coopération entre le Burkina Faso et le Japon s’étend à plusieurs secteurs clés, dont l’éducation, l’agriculture, la sécurité alimentaire, les infrastructures et la santé, traduisant une vision partagée d’un développement durable et souverain. En mars dernier, l’ambassadeur japonais à Ouagadougou, Jun NAGASHIMA (photo), avait remis au gouvernement burkinabè un soutien alimentaire composé de 41 tonnes de riz.
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