Alors que l’accès à l’éducation et à l’emploi reste un défi pour les personnes handicapées au Gabon, le gouvernement met en place des mesures concrètes pour favoriser leur inclusion et leur participation active au marché du travail.
Le 12 août à Libreville, le Comité national d’insertion des personnes handicapées (CNIPH) a tenu ses premières assises en présence de Hugues Alexandre Barro Chambrier, vice-président du gouvernement, et de Nadine Nathalie Awanang, épouse Anato, ministre des Affaires sociales et de l’Inclusion. L’événement visait à définir des politiques publiques pour faciliter l’intégration des quelque 16 000 personnes en situation de handicap dans le pays.
Les autorités ont insisté sur l’importance d’un accès équitable aux services essentiels tels que l’éducation, la santé, la formation professionnelle et l’emploi. Selon le vice-président, de nombreuses personnes handicapées rencontrent encore des obstacles pour accéder aux soins, à la mobilité et à la vie politique. Les assises cherchent à coordonner les efforts des ministères, des entreprises et de la société civile pour créer des opportunités concrètes et adaptées, incluant des plans de formation professionnelle et des actions de sensibilisation des employeurs.
L’inclusion des personnes handicapées est un levier essentiel pour réduire les inégalités et stimuler le développement économique. Selon l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle permet d’améliorer les chances d’emploi et les revenus stables pour ces populations. L’initiative gabonaise constitue ainsi un moyen d’améliorer l’équité sociale tout en renforçant la compétitivité du marché du travail national.
La réussite du programme dépendra de l’engagement politique, de la mobilisation des ressources et de la coordination entre acteurs publics et privés. Des expériences similaires en Afrique du Sud et en Éthiopie, avec des formations techniques pour jeunes vulnérables, montrent que le suivi rigoureux et les partenariats solides sont déterminants pour obtenir des résultats concrets.
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