Le Tchad désire s’appuyer sur ses ressources naturelles pour accroître l’accès à l’électricité des populations. Il a donc lancé, en collaboration avec le secteur privé, plusieurs projets de centrales solaires.
L’énergéticien français Qair développe actuellement deux centrales solaires d’une capacité combinée de 30 MW au Tchad. Les deux centrales d’une valeur totale de 30 millions d’euros environ sont prévues pour être construites en 2022.
Les études préalables ont déjà été réalisées pour les infrastructures et un contrat de rachat de leur production a été signé avec la Société nationale d’électricité (SNE), la compagnie électrique nationale. Les études d’identification des sites ont désigné les arrondissements de Lamadji et de Gassi, situés respectivement au nord et au sud-est de la capitale N’Djamena comme propices pour accueillir les deux infrastructures.
Ces dernières devraient entrer en service en 2022 et seront exploitées par Qair sur 20 ans.
La construction de ces deux centrales entre dans le cadre de la politique du gouvernement qui ambitionne de diversifier ses sources et de sécuriser son approvisionnement en électricité.
Selon les prévisions de l’exécutif, le recours à cette source d’énergie plus économique que le diesel permettra à long terme une baisse du coût de l’énergie dans le pays. Il participera enfin à l’atteinte des objectifs climatiques du pays qui prévoit de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 18,2 % d’ici à 2030 par rapport au niveau de 2010.
Source Agence Ecofin
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