Au Zimbabwe, le cannabis est une nouvelle industrie naissante qui suscite un vif engouement aussi bien dans le rang des investisseurs que de la part du gouvernement qui veut en tirer des recettes publiques importantes.
Au Zimbabwe, le gouvernement reste résolu à attirer les investissements dans la filière cannabis. Après avoir donné son feu vert à la culture du produit à des fins commerciales, l’Etat vient d’annoncer plusieurs mesures afin d’accompagner les acteurs privés souhaitant s’y lancer.
Au nombre de celles-ci, figure notamment l’abolition de la réglementation fixant sa participation obligatoire dans les compagnies opérant dans la filière.
D’après Douglas Munatsi, directeur exécutif de l’Agence nationale de l’investissement et du développement, les investisseurs pourront désormais être les seuls propriétaires de leurs entreprises et implanter leurs usines sur n’importe quelle partie du territoire.
A côté de cette disposition, l’Etat s’est également engagé à garantir les droits de propriété des investisseurs en les protégeant contre l’expropriation de leurs exploitations et prévoit d’assouplir les restrictions sur l’accès aux devises étrangères.
Ainsi, les exportateurs seront autorisés à conserver la totalité de leurs recettes d’exportation libellées en dollars sur une période allant de 2 à 4 ans contre un quota de 60 % fixé actuellement en raison de la pénurie chronique en billet vert.
Pour le gouvernement, cet arsenal d’incitations devrait fournir un terreau idéal au développement du secteur dans l’espoir de l’ériger en tant que principal levier de récupération de devises agricoles en 2021.
D’ici la fin de cette année, l’exécutif anticipe en effet une enveloppe à l’export de 1,25 milliard $.
Dans le pays d’Afrique australe, plus de 50 investisseurs ont déjà obtenu des licences pour la production de cannabis depuis 2019, année d’approbation de la culture de la plante à des fins médicinales.
Réagissez à cet article