En Côte d’Ivoire, plus rien n’arrête la filière anacarde. Depuis quelques années, celle-ci enchaîne record sur record et consolide la place du pays dans l’approvisionnement mondial de la matière première.
En Côte d’Ivoire, la récolte de noix de cajou a atteint un niveau historique en 2021. Selon Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, la production du fruit à coque s’est élevée à environ 1 million de tonnes durant ladite campagne.
Ce volume record est en hausse de 18 % par rapport au résultat enregistré lors de l’exercice précédent (848 000 tonnes). Avec cette performance, la nation éburnéenne pèse désormais pour près de la moitié de l’offre ouest-africaine estimée à 2,2 millions de tonnes cette année.
Plus globalement, d’après M. Adjoumani, la situation reluisante au niveau de l’appareil de production ne doit pas faire oublier la bonne progression du segment de la transformation. En effet, le pays a déjà converti en amande, 136 000 tonnes de noix de cajou brutes à cette étape de l’année, soit déjà plus que la totalité du stock traité en 2020 (103 000 tonnes).
« L’Etat de Côte d’Ivoire octroie une subvention d’un montant de 16 milliards Fcfa (28,4 millions $ à la filière. Avec l’apparition de la Covid-19, ce sont plus de neuf milliards Fcfa qui ont été octroyés aux industriels du secteur pour soutenir la transformation », indique le responsable.
Pour rappel, la filière anacarde occupe environ 400 000 producteurs. Elle représente la 3èmesource de devises du secteur agricole derrière le cacao et le caoutchouc naturel.
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