En Tanzanie, la filière anacarde est l’une des principales génératrices de devises étrangères du pays. Le pays qui fait partie des principaux producteurs de la denrée est aussi un exportateur important sur le continent africain.
En Tanzanie, le gouvernement a donné le 31 octobre dernier, son feu vert pour l’utilisation du port de Dar es Salam, comme second point d’exportation de la noix de cajou sur le marché international. Selon Hussein Bashe, ministre adjoint de l’Agriculture, cette décision s’explique par la flambée des coûts du fret au niveau du port de Mtwara qui avait été désigné plus tôt cette année, comme seul moyen d’exportation de l’anacarde.
D’après le quotidien local The Citizen, les négociants doivent en effet payer entre 120 et 190 $ pour le transport d’une tonne de noix de cajou au niveau de ladite infrastructure contre 74 $ à Dar es Salam en raison de la pénurie de conteneurs liée à la pandémie de coronavirus.
Avec cette autorisation, l’exécutif entend ainsi réduire les charges financières qui pèsent sur les opérateurs de la filière afin de donner un coup de fouet à la commercialisation extérieure de la noix de cajou. Dans le cadre de cette démarche, M. Bashe, indique que le Conseil de la noix de cajou (CBT) devrait accorder incessamment des permis pour l’exportation immédiate de 47 000 tonnes de noix via le port de Dar es Salam.
Pour rappel, la Tanzanie produit chaque année entre 200 000 et 300 000 tonnes de noix de cajou. Le pays est le premier fournisseur de la matière première en Afrique de l’Est.
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