En raison de sa dépendance aux facteurs climatiques, le secteur agricole est très vulnérable au changement en cours, en particulier en Afrique. Pour réduire cette vulnérabilité, le réseau mondial de partenariat de recherche agricole œuvre avec l’appui de ses partenaires.
Une coalition de bailleurs de fonds présents à la COP26 a promis d’investir 575 millions $ pour fournir des solutions intelligentes aux agriculteurs des pays à faible revenu. La coalition fournira ce financement à travers le CGIAR, un partenariat global qui réunit des organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire. Ce réseau dispose désormais de 863 millions $ pour faire face à une multitude de défis climatiques.
Les fonds serviront notamment à financer l’adaptation au changement climatique dans le secteur agricole en Afrique. Sur les 575 millions $, la Fondation Bill & Melinda Gates s’est engagée à verser 315 millions $ au cours des trois prochaines années pour soutenir les travaux du CGIAR liés au climat.
La moitié de ce montant soutiendra les initiatives d’adaptation au climat. Ces projets ont été entrepris à travers le nouveau portefeuille du CGIAR. En outre, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a promis 215 millions $, au cours des cinq prochaines années, et le Canada 45 millions $.
D’autres bailleurs de fonds se sont également engagés à soutenir la stratégie de recherche et d’innovation du CGIAR à partir de 2022. En effet, la Suède s’est engagée à verser 18 millions $, et la Belgique envisage de débloquer 14 millions $ supplémentaires en attendant l’approbation du budget 2022 par son Parlement fédéral. «
Cet afflux d’investissements vont accélérer les efforts d’adaptation au climat du CGIAR qui fournit déjà à des millions d’agriculteurs des innovations telles que des variétés de cultures, et de nouvelles stratégies pour restaurer les terres dégradées », a déclaré Kundhavi Kadiresan, directrice générale, engagement mondial et innovation au CGIAR.
Le CGIAR est le plus grand partenariat de recherche du secteur public au monde. Il répond aux besoins de plus de 500 millions de petits exploitants agricoles qui nourrissent des milliards de personnes en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
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