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Agence Ecofin
24 avril 2022 Dernière mise à jour le Dimanche 24 Avril 2022 à 07:30

Depuis 2020, la Covid-19 a accéléré les besoins de transformation numérique des populations sur le continent africain. Les opérateurs multiplient les investissements dans leurs infrastructures télécoms à haut débit pour répondre efficacement à cette demande.

Les sociétés de télécommunications Camtel, SudaChad Telecom et Sudatel envisagent de construire un câble à fibre optique qui reliera leurs pays, à savoir respectivement le Cameroun, le Tchad et le Soudan. Le projet, baptisé West to East Africa Network Access (WE-Africa-NA), permettra de fournir une connectivité de données à haut débit sur le continent africain avec une capacité de 100 Gb/s.

Long d’environ 3 500 km, le câble WE-Africa-NA partira de Port-Soudan sur la mer Rouge au Soudan, traversera le Tchad et ira jusqu’à Kribi sur l’océan Atlantique au Cameroun. Dans un premier temps, il sera constitué de câbles individuels qui existent déjà au Cameroun, au Tchad et au Soudan avant d’être mis à niveau « au début du troisième trimestre de cette année ».

Ce projet est une réponse des opérateurs à la forte demande en connectivité à haut débit et à l’accélération de la transformation numérique sur le continent africain depuis 2020. Selon Khalid Abdelatif (photo, à gauche), président-directeur général de SudaChad Telecom, le projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie de transformation numérique 2020-2030 de l’Union africaine (UA). Elle vise « l’établissement d’une société et d’une économie numériques intégrées pour améliorer la qualité de vie des personnes, renforcer l’économie et permettre la diversification et le développement durable ».

Ce partenariat historique devrait permettre d’offrir la connectivité terrestre la plus courte et la plus résiliente entre les côtes est et ouest de l’Afrique, de soutenir la transformation numérique sur le continent et de contribuer au développement de l’économie numérique. Pour les opérateurs télécoms, We-Africa-NA permettra de maximiser la monétisation des infrastructures télécoms et d’améliorer leurs revenus. 

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