Au Kenya, la consommation de la pomme de terre gagne du terrain. Des ménages qui veulent diversifier leurs rations au-delà du maïs traditionnel aux industriels engagés dans la transformation, le tubercule a la cote et cette situation attire les investissements dans la production.
Au Kenya, la chaîne américaine de restauration rapide Kentucky Fried Chiken (KFC) vient de mettre sur pied un consortium regroupant des partenaires stratégiques dans le cadre d’un projet visant à fournir des solutions aux agriculteurs pour améliorer la productivité de la filière pomme de terre. C’est ce que rapporte le quotidien local The Star.
Cette association est constituée entre autres de Yara, numéro un européen des engrais azotés, de la filiale est-africaine du géant allemand de l’agrochimie Bayer, du producteur kényan de semences de pommes de terre Agrico PSA ou encore de l’institution financière britannique The Co-operative Bank.
Dans les détails, l’initiative sera mise en œuvre sur une période de deux ans et ambitionne de faire passer le rendement du tubercule à 14 tonnes par hectare contre un niveau actuel tournant autour de 7 à 10 tonnes. Elle prévoit également de réduire de 50 % les pertes post-récolte enregistrées dans la filière.
Selon les responsables, les interventions seront menées dans un premier temps dans les principales zones de production situées dans les comtés de Nyandarua, Nakuru, Elgeyo Marakwet et Nyeri avant d’être étendues à l’échelle nationale. En ce qui concerne les retombées socio-économiques, l’initiative devrait bénéficier à 30 000 petits exploitants agricoles à terme.
Au Kenya, la culture de pomme de terre est réalisée sur près de 182 000 hectares pour une production moyenne de 2 millions de tonnes, selon les données du Bureau national des statistiques (KNBS).
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