En Afrique subsaharienne, le manioc est largement consommée par les populations aux côtés des céréales. Dans la région, le potentiel de production du tubercule reste cependant encore sous-exploité.
L’Académie chinoise des sciences agricoles tropicales (CATAS) veut mettre en œuvre un plan d’action visant à améliorer le rendement du manioc à plus de 17 tonnes par hectares contre une moyenne inférieure à 10 tonnes dans certains pays d’Afrique subsaharienne.
L’annonce a été faite au cours du deuxième « Forum de coopération agricole sino-africaine » qui se tient du 13 au 16 novembre à Sanya, dans la province chinoise de Hainan. D’après Xie Jianghui, vice-directeur de la CATAS, ce plan prévoit notamment l’introduction de nouvelles variétés de manioc et des techniques agricoles avancées dans les principaux pays producteurs de la région.
« Nous aiderons des pays comme le Nigeria, le Mozambique et la République du Congo à sélectionner de meilleures variétés de manioc, à améliorer les techniques de culture et à élever le niveau de mécanisation des exploitations », explique le responsable. Il est également prévu la construction de centres de démonstration agricole dans les différents pays ciblés afin de promouvoir la commercialisation et la production à grande échelle du tubercule.
En Afrique Subsaharienne, le Nigeria est le premier producteur de manioc avec une récolte totalisant plus de 58,2 millions de tonnes en 2021. Il est suivi par la RDC (45,6 millions de tonnes) et le Ghana (22 millions de tonnes) qui complètent le Top 3.
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