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#Energie #Entreprises #Infrastructure #Petrole #Ghana
Agence Ecofin
28 juin 2024 Dernière mise à jour le Vendredi 28 Juin 2024 à 07:00

Le projet, dont le coût global est estimé à 60 milliards de dollars, comprend notamment trois raffineries, cinq usines pétrochimiques, des installations de stockage de 10 millions de m3, des jetées et des infrastructures portuaires.

Le gouvernement ghanéen a signé, le 18 juin 2024, un accord avec un consortium composé d’entreprises locales et étrangères pour la réalisation de la première phase du mégaprojet de hub pétrolier, pour un investissement de 12 milliards de dollars.

Ce consortium dénommé TCP-UIC se compose de la société d’investissement Touchstone Capital Group Holdings basée à Londres, du groupe énergétique local UIC Energy Ghana ainsi que des groupes d’ingénierie et de BTP chinois China Wuhan Engineering et China Construction Third Engineering Bureau.

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Baptisé « Petroleum Hub », le projet vise à positionner le Ghana comme un hub commercial majeur de produits énergétiques en Afrique de l’Ouest. Il sera développé en trois phases d’ici 2036, pour un coût global estimé à 60 milliards de dollars.

Le mégaprojet situé dans la zone municipale de Jomoro (ouest) comprend notamment trois raffineries, cinq usines pétrochimiques, des installations de stockage de 10 millions de mètres cubes, des jetées et des infrastructures portuaires.

Les services auxiliaires comprendront une centrale électrique, des réseaux ferroviaires et routiers, des terminaux GNL, des pipelines, des installations de traitement d’eau, des installations de traitement des déchets, des services logistiques et de sécurité ainsi que des unités résidentielles et commerciales.

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La première phase du projet porte sur la construction d’une raffinerie de 300 000 barils par jour (bpj), d’une usine pétrochimique de 90 000 bpj, d’une installation de stockage de 3 millions de m3, d’une jetée et d’une plateforme portuaire.

Une fois complètement achevé, le hub pétrolier devrait stimuler considérablement l’économie ghanéenne, en attirant des sociétés internationales de négoce et de stockage de pétrole. Le projet devrait générer à terme plus de 780 000 emplois directs et indirects, selon les prévisions du gouvernement ghanéen.

« Le projet témoigne de notre engagement à industrialiser l’économie et à créer des emplois durables pour le peuple ghanéen », a déclaré le ministre de l’Energie, Matthew Opoku Prempeh, lors de la cérémonie de signature de l’accord. Et d’ajouter : « l’Afrique dépend actuellement des importations pour plus de 80% de ses besoins en produits pétroliers et pétrochimiques. Il existe donc un énorme marché dans la région ».

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