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#Gouvernement #Politique #Afrique
Agence Ecofin
13 novembre 2024 Dernière mise à jour le Mercredi 13 Novembre 2024 à 07:00

Le retrait du Sénégal de la liste des pays soumis à une surveillance renforcée fait suite à la mise en œuvre de plusieurs mesures pour renforcer l’arsenal juridique national, dont l’adoption d’une loi relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.

Le Groupe d’action financière (GAFI), un organisme intergouvernemental qui dirige la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, a retiré le Sénégal de sa liste grise qui comprend des pays faisant l’objet d’une surveillance renforcée, a annoncé le ministère sénégalais des Finances et du Budget dans un communiqué publié ce 25 octobre.

« Le Sénégal vient d’être officiellement retiré de la liste grise, à l’issue de la réunion plénière du GAFI tenue ce jour à Paris », a précisé le ministère, indiquant que Dakar a mis en œuvre, depuis son inscription sur la liste grise en février 2021, un plan de 29 actions délinées en 49 mesures pour remédier aux insuffisances identifiées par le GAFI dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Le ministère a également souligné que le retrait du Sénégal de la liste grise « conforte l’image institutionnelle positive du pays et renforce, aux yeux de la communauté des investisseurs, l’attractivité de l’économie nationale en assurant un système financier plus sûr, plus stable et plus intègre ».

Le GAFI gère une liste noire, officiellement connue sous le nom de juridictions à haut risque, et une liste grise, appelée juridictions soumises à une surveillance renforcée, qui regroupe les pays dont les régimes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme présentent des lacunes. La liste grise est régulièrement actualisée et de nouveaux pays sont ajoutés, tandis que d’autres sont retirés une fois leur plan d’action achevé.

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