Screenshot
#Economie #Entrepreneuriat #EntrepreneuriatAuFeminin #Femmes #Afrique
Agence Ecofin
15 novembre 2024 Dernière mise à jour le Vendredi 15 Novembre 2024 à 07:00

En Afrique, les femmes sont au cœur des questions de développement. Aussi aspirent-elles à assumer pleinement leur rôle sur un continent où elles représentent 52% de la population.

Présente aux Etats-Unis dans le cadre des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI, la secrétaire générale de la Présidence de la République, et Gouverneure de la Banque auprès du Togo, Sandra Ablamba Johnson a participé le 24 octobre 2024, à un panel de haut niveau. L’activité, axée sur l’impact des femmes dans la transformation du monde, a réuni des personnalités clés parmi lesquelles le président du Groupe de la Banque, Ajay Banga, et des ministres de la Grande Bretagne et du Nigéria.  

Dans son intervention, la ministre a notamment souligné l’engagement du Togo sur la question de l’équité genre, et les multiples réformes engagées depuis plusieurs années par le pays dans ce sens. 

“Il est juste impossible aujourd’hui de concevoir le développement de notre continent sans la gent féminine, parce qu’elle est majoritaire. Au Togo, les femmes représentent près de 52% de la population. Et le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, très convaincu sur la question, n’a de cesse de nous le rappeler. C’est pour cela qu’il a décidé de mettre en œuvre toutes les réformes stratégiques pouvant permettre d’atteindre ce résultat”, a d’entrée affirmé Sandra Johnson. 

Le gouvernement a dans cette veine, initié une série d’actions fortes pour éliminer les diverses formes de vulnérabilités, et renforcer l’autonomisation économique des femmes. Entre autres, la création du Fonds national de la finance inclusive (FNFI), qui a permis, en une décennie, d’octroyer plus de 100 milliards de FCFA à environ 2 millions de personnes dont 80% de femmes. 

A cela, s’ajoute la mesure d’attribution de 25% des marchés publics aux jeunes et femmes, afin de garantir l’accès des femmes aux opportunités d’affaires, et soutenir les efforts réglementaires et juridiques dans le secteur de l’emploi et l’entrepreneuriat. 

“En impliquant davantage les femmes dans les politiques de développement, nous pouvons ouvrir la voie à un avenir plus brillant et plus durable pour le peuple togolais”, a martelé l’officielle, qui a également mentionné l’exemple des Nana Benz togolaises. D’ailleurs, il y a quelques semaines, une délégation de hauts responsables de l’institution de Bretton Woods a rencontré ces femmes pionnières à Lomé, afin d’échanger sur des possibilités de partenariat. 

Pour rappel, le Togo, régulièrement félicité sur le sujet de la promotion des femmes, a été cité comme premier pays réformateur en Afrique l’année dernière, par la Banque mondiale dans son rapport ‘Women, Business and Law 2024’ (Femmes, Entrepreneuriat et Droit), publié en mars dernier. Selon les statistiques, le pays a performé, avec un score global de 97,5 sur 100, le plus élevé parmi les économies d’Afrique.  Le Togo s’est surtout illustré, en atteignant des scores de 100 sur 100 sur presque tous les indicateurs mesurés notamment la mobilité, le lieu de travail, le salaire, le mariage, l’entrepreneuriat, les actifs et la pension.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *