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Agence Ecofin
9 décembre 2024 Dernière mise à jour le Lundi 9 Décembre 2024 à 07:00

Au 2e trimestre 2023, le Mali a importé pour 5,2 millions $ d’explosifs et d’articles de pyrotechnie. Le pays, qui a besoin de ce matériel pour l’exploitation de ses mines, veut désormais prendre une part plus active dans sa chaîne de production.

Le Mali et le groupe chinois Norinco Group, par sa filiale Auxin Chemical Technology Ltd, ont signé un partenariat pour la construction d’une industrie d’explosifs à usage civil.

Cette information a été rapportée par la chaîne nationale ORTM, le samedi 16 novembre 2024.

Cette unité de production vise à permettre au gouvernement malien d’avoir un contrôle optimal des explosifs civils destinés à être utilisés dans les mines et les carrières.

L’objectif est de prendre une part plus active dans la fabrication de ce matériel nécessaire pour l’exploitation des mines du pays.

Selon l’accord convenu entre les deux parties, le Mali détiendra « 51% » du capital de l’usine.

D’après le ministre de l’Economie et des Finances malien, Alassane Sanou, l’entreprise chinoise apporte non seulement le financement total pour la réalisation du projet, mais aussi l’expertise nécessaire. 49% de la société sera détenue par l’entreprise chinoise. 

Premier producteur d’or de la zone UEMOA, le Mali possède un sous-sol riche en produits miniers, tels que le manganèse, le fer, le lithium.

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L’exploitation de ces mines et carrières nécessitent généralement l’usage d’explosifs industriels, dont Bamako est un importateur. 

Selon les données de l’Institut national des statistiques du Mali, le pays a importé pour 3,280 milliards FCFA (5,28 millions $) d’explosifs et articles de pyrotechnie au deuxième trimestre 2023.

Ce chiffre s’est établi à 2,641 milliards FCFA au trimestre suivant.

D’après les autorités, ce projet s’inscrit dans le cadre de la promotion du contenu local dans les sociétés minières, qui consiste à intégrer la main d’œuvre et l’expertise locales dans la chaîne de production du secteur.

Il coïncide avec l’ambition affichée par les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de mieux contrôler la chaîne de valeur de production de leurs ressources minières afin d’en tirer le plus de bénéfices à la fois sur les plans économique et social.

« Avec une société de production d’explosifs à but civil, nous permettons donc la création d’emploi […] et de la valeur ajoutée qui est créée dans notre économie », a à cet effet souligné Amadou Keïta, ministre malien des Mines. 

Notons que le délai d’exécution du projet est de 12 mois. Le montant alloué n’a pas été dévoilé.

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