Ces dernières années, la concurrence sur le marché de l’hébergement, du stockage de données et des services cloud a pris de l’ampleur en Afrique avec la numérisation croissante des secteurs public et privé. Innover dans cet environnement devient un gage de leadership.
Pour 2025, Microsoft prévoit la construction d’un nouveau type de centre de données à travers le monde, notamment en Afrique. Des infrastructures de stockage compatibles à l’intelligence artificielle.
Le 3 janvier, dans une tribune mettant en exergue les nouvelles opportunités économiques internationales que les États-Unis peuvent saisir en investissant dans l’IA, Brad Smith, le vice-président et président de Microsoft, a déclaré que la société technologique américaine est en passe d’investir environ 80 milliards de dollars à cet effet.
Il a justifié cet investissement par la nécessité de « former des modèles d’IA et de déployer des applications basées sur l’IA et le cloud dans le monde entier ».
Brad Smith a toutefois précisé que « plus de la moitié de cet investissement total sera réalisé aux États-Unis, ce qui reflète notre engagement envers ce pays et notre confiance dans l’économie américaine ».
Le regain d’investissement que Microsoft exprime pour l’IA cadre avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
En 2019, le président américain avait approuvé un décret visant à renforcer l’avance des États-Unis dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Ce décret mettait l’accent sur les investissements fédéraux dans la recherche sur l’IA et sur l’amélioration de l’accessibilité des données et des ressources informatiques fédérales.
Cinq ans plus tard, Microsoft est optimiste quant à la continuité du soutien du président et du Congrès aux efforts pour soutenir le renforcement du leadership américain en matière d’IA.
Dans un marché africain de l’hébergement, du stockage et des services cloud de plus en plus concurrentiel, les centres de données IA de Microsoft ont le potentiel d’optimiser sa gestion des ressources.
Grâce à des algorithmes d’IA et d’apprentissage automatique, Microsoft pourrait améliorer en temps réel des domaines tels que les systèmes de refroidissement des centres de données ; réduire les inefficacités de l’infrastructure informatique.
Des actions qui devrait contribuer à une réduction des coûts d’exploitation, une amélioration de l’efficacité énergétique et des décisions plus éclairées et basées sur les données tout en garantissant aux clients une meilleure expérience client basée sur la gestion dynamique de la charge de travail et une sécurité évolutive et adaptée.
Selon une étude de Grand View Research, le marché mondial des centres de données a généré un chiffre d’affaires de 212 533,5 millions USD en 2023 et devrait atteindre 437 326,2 millions USD d’ici 2030.
En Afrique, Data Bridge Market Research estime que le marché devrait atteindre 5 505,69 millions USD d’ici 2030, contre 2 145,81 millions USD en 2022, porté par l’adoption progressive du numérique par les entreprises. Des revenus dont Microsoft voudrait bien capter la majorité.
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