La fin du mandat présidentiel d’Umaro Embaló demeure un point de discorde en Guinée-Bissau. Cette incertitude politique est aggravée par la dissolution du Parlement en décembre 2023 et la nomination d’un gouvernement d’« initiative présidentielle »
Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló a annoncé devant la presse, la tenue de l’élection présidentielle le 30 novembre 2025. Cette déclaration intervient après une rencontre avec le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko.
La question de la fin du mandat présidentiel demeure un point de discorde dans le pays. L’opposition, menée par l’ex-Premier ministre, Domingos Simões Pereira, exige le départ du président dès le 27 février 2025, tandis que la Cour suprême a fixé la fin officielle de son mandat au 4 septembre. Embaló, quant à lui, affirme rester en poste jusqu’à l’investiture de son successeur.
Cette incertitude politique est aggravée par la dissolution du Parlement en décembre 2023 et la nomination d’un gouvernement d’« initiative présidentielle ».
En janvier dernier, le chef de l’Etat avait évoqué la tenue du scrutin entre octobre et novembre 2025. Actuellement, une mission conjointe de la CEDEAO et de l’UNOWAS, dirigée par l’ancien ministre d’Etat nigérian aux Affaires étrangères, Bagudu Hirse, entend consulter le gouvernement et les acteurs politiques en vue de favoriser un consensus sur le calendrier électoral. La mission s’achève le 28 février.
Sur le plan économique, la Guinée-Bissau montre une certaine résilience, malgré des défis persistants. Selon le FMI, la croissance du PIB devrait atteindre 5% en 2024. Toutefois, la pauvreté reste préoccupante, avec une hausse de 2,8 points de pourcentage entre 2018 et 2021, a indiqué la Banque mondiale.
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