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#Agriculture #Animaux #Construction #Economie #BurkinaFaso
Agence Ecofin
10 avril 2025 Dernière mise à jour le Jeudi 10 Avril 2025 à 07:19

Au Burkina Faso, le sous-secteur de l’élevage contribue à hauteur de 11 % au PIB et emploie environ 71 % de la population. Le gouvernement qui souhaite accroitre la création de valeur ajoutée dans la filière viande, investit dans la réalisation de nouvelles infrastructures de transformation.

Au Burkina Faso, Amadou Dicko, ministre délégué du ministre de l’Agriculture, a donné, le 18 mars, le coup d’envoi des travaux de construction d’un abattoir sur un site de 1,7 hectare basé à Ziniaré dans la région du Plateau-Central. D’un coût total de 1,4 milliard de francs CFA (2,3 millions $), ce projet est financé par les ressources du Conseil régional issues du Fonds minier de développement local.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le ministère de l’Agriculture a révélé que la première phase de construction comprenant installation de l’unité d’abattage, sera achevée au cours des 6 prochains mois. Si, pour l’heure, la capacité de traitement de bétail de l’abattoir n’a pas encore été dévoilée, ce nouvel investissement devrait contribuer à renforcer la capacité de transformation au sein de la filière bétail-viande.

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« Cet abattoir contribuera à améliorer la qualité de la viande et, par ricochet, la santé des consommateurs. Il favorisera également la création d’emplois pour les jeunes et le développement de la filière bétail-viande dans la région du Plateau-Central. L’objectif du gouvernement est de transformer localement nos produits issus de l’élevage et de réduire l’exportation des animaux sur pied, afin de créer de la valeur ajoutée », explique M. Dicko.

« La construction de cet abattoir s’inscrit dans un vaste projet de développement du secteur bétail-viande porté par la Délégation spéciale. D’autres infrastructures annexes viendront progressivement s’y ajouter, notamment des unités de transformation de la viande, du cuir et d’autres produits dérivés du bétail, afin de structurer davantage la filière », a déclaré pour sa part Assetou Traoré, gouverneure de la région du Plateau-Central.

Selon les données compilées par l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), les expéditions burkinabè de bétail vivant (bovins, ovins et caprins) ont progressé de 59,3 % en moyenne par an, passant de 581 tonnes en 2019 à 3 746 tonnes en 2023.

Le développement de la filière bétail-viande est l’un des axes prioritaires de l’« Offensive agropastorale et halieutique », un programme phare du gouvernement burkinabè en faveur de la souveraineté alimentaire mis en œuvre sur la période 2023-2025.

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