C’est ce qu’a déclaré le directeur général des opérations de la Banque mondiale, Axel Van Trotsenburg, au cours d’un point de presse, tenu mercredi 19 février 2020, à Ouagadougou.
Selon le directeur général des opérations de la Banque mondiale, ces investissements visent principalement à appuyer la mise en œuvre de réformes structurelles et à soutenir le secteur privé pour la création d’emplois.
Cet appui financier permettra également la réalisation d’infrastructures, le renforcement de l’accès à l’électricité, ainsi que la prise en charge des réfugiés.
La région du Sahel fait face depuis quelques années à d’importants défis sécuritaires et à l’instabilité causés par la prolifération des groupes armés, essentiellement des extrémistes islamistes.
Et selon de nombreux analystes, l’approche du tout sécuritaire, à elle seule, ne suffira pas à stabiliser la région. Ceux-ci préconisent concomitamment la mise en place d’un vaste programme de développement qui permettra de transformer positivement les économies, améliorer les conditions de vie des populations et rendre l’espoir aux jeunes.
Notons que ces fonds alloués aux pays du Sahel font partie d’une enveloppe globale de 53 milliards $, mobilisée par la Banque mondiale en décembre dernier, en faveur des pays africains à faibles revenus.
Source Agence Ecofin février 2020
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