D’après les données provisoires du Bureau national des statistiques du Kenya (KNBS), la valeur des importations a atteint 17,8 milliards de shillings (167 millions $) contre 16,9 milliards de shillings (158,4 millions $) un an plus tôt.
Cette progression d’une année à l’autre vient confirmer la dynamique à la hausse entamée depuis 5 ans en raison d’une demande vigoureuse de la population pour des articles à bas prix. Selon les données, près de 70 % des Kényans ne peuvent accéder à des vêtements neufs confectionnés localement, ce qui entretient l’attractivité des articles importés notamment depuis la Chine.
D’après certains observateurs, les achats de vêtements d’occasion pourraient cependant reculer pour la première fois depuis des années en 2020, du fait des restrictions prises afin de contenir la pandémie de coronavirus. En effet, l’exécutif a suspendu en mars dernier les importations de vêtements d’occasion conformément aux directives de l’OMS pour réduire la propagation de la maladie virale.
Parallèlement, les entreprises situées dans les zones industrielles d’exportation (ZIE) ont été autorisées à écouler l’intégralité de leurs produits textiles et des vêtements sur le marché local afin de réduire les pertes liées à la baisse de l’activité à l’export vers des débouchés comme les USA (70 % des exportations).
Source Agence Ecofin
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