Dans cette optique, l’exécutif a ordonné aux meuniers de s’approvisionner auprès des producteurs locaux et compte faciliter leur accès aux installations de stockage pour réduire les pertes post-recolte.
Au Kenya, le président Uhuru Kenyatta a annoncé récemment plusieurs dispositions afin de réduire les importations de maïs.
D’après les détails relayés par Bloomberg, les minotiers devront s’approvisionner sur le marché local sur la base d’un prix minimum de 2 500 shillings (23 $) pour le sac de 90 kg avant de se tourner vers les importations. Par ailleurs, l’Office national des céréales et autres produits agricoles (NCPB) réduira de 70 % le tarif payé par les producteurs pour le stockage et de 50 % les frais versés pour le séchage de maïs.
Ces dernières dispositions devraient permettre de réduire les pertes post-récolte qui affectent jusqu’à 40 % de la récolte du pays et d’augmenter les revenus des producteurs ainsi que de leurs communautés.
« La dette devant être remboursée par le NCPB aux producteurs qui lui ont fourni du maïs sera réglée cette semaine et le ministère de l’Agriculture devrait distribuer des engrais d’ici un mois avant la prochaine campagne », ajoute M. Kenyatta.
Pour rappel, le Kenya a consommé 4,7 millions de tonnes de maïs en 2019/2020 selon les données du Département américain de l’agriculture (USDA). Le pays devrait importer 1,2 million de tonnes de maïs en 2020/2021 contre 900 000 tonnes un an plus tôt.
Source Agence Ecofin
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