Selon le FMI , l’adaptation de l’Afrique au changement climatique coûtera entre 30 et 50 milliards $ par an dans la décennie à venir. Ces fonds devraient être consacrés à des infrastructures résilientes et aux populations.
Le coût de l’adaptation de l’Afrique au changement climatique est estimé entre 30 et 50 milliards $ par an au cours de la prochaine décennie, selon le Fonds monétaire international (FMI). Ce montant inclut entre autres les investissements écologiques qui seront faits par les pays.
Au cours des réunions annuelles de la Banque mondiale et du FMI qui se sont tenues en ligne, Genet Zinabou, un membre du département fiscal du FMI, a affirmé que le continent a besoin de mobiliser ces fonds auprès des institutions financières internationales pour réaliser ces importants investissements.
En effet, même si le niveau d’émission par habitant est l’un des plus bas, le continent est grandement vulnérable aux effets du changement climatique, d’où la nécessité de s’adapter. « Nous estimons qu’une sécheresse additionnelle peut réduire la croissance économique à moyen terme de l’Afrique de près de 1 %. Les ménages qui sont victimes de sécheresse ou d’inondation sont plus vulnérables de 20 % à l’insécurité alimentaire. Les gens ont vraiment besoin de protection », a affirmé Genet Zinabou.
Selon Seung Mo Choi, l’un des membres du département Afrique du FMI, les régulateurs du continent devraient se concentrer sur trois secteurs prioritaires pour éviter que leurs économies ne soient durement affectées par les effets du changement climatique. Il faudra investir dans des infrastructures résilientes aux chocs naturels dans la population, l’éducation, la santé et les mécanismes de protection sociale prioritairement, et dans l’amélioration des standards de vie.
Source Agence Ecofin et FMI
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