D’un coût de 399 milliards FCFA, il fournira à sa finition 400 000 m3/jour, mettant fin au rationnement de l’eau à Yaoundé et environs.
Le Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (Paepys), exécuté par l’entreprise chinoise Sinomach, va connaître un différé.
En effet, des informations puisées au ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) révèlent que les actions menées jusqu’au mois d’octobre 2020 ont permis de porter le taux d’exécution physique global du projet à 68%. Cependant, « suite à la crise sanitaire due à la Covid-19, le contrat de l’entreprise de construction Sinomach qui devait s’achever en décembre 2021, a été prorogé jusqu’au 21 juillet 2022, date prévisionnelle de fin des travaux d’exécution du Paepys », révèle le Minee.
Le Paepys est financé par un prêt d’Eximbank China, pour un coût total de 399 milliards FCFA (736 millions $) et exécuté par l’entreprise chinoise Sinomach. Il devrait mettre un terme au déficit en eau potable de la ville de Yaoundé, en apportant dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d’extension. Il permettra également de couvrir les villes et localités riveraines, notamment Batchenga, Obala, Nkometou, Soa et Ntui.
Les besoins de pointe de Yaoundé en eau potable sont estimés à 315 000 m3/jour. L’usine de traitement d’eau d’Akomnyada, son unique source d’alimentation en eau potable, produit dans le meilleur des cas, près de 100 000 m3/j. Ce qui crée un déficit de production de l’ordre de 215 000 m3/j. Conséquence, Yaoundé connaît un rationnement permanent de l’eau potable, nous apprend Investir au Cameroun.
Source Agence Ecofin
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