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Denys Bédarride
1 février 2021 Dernière mise à jour le Lundi 1 Février 2021 à 17:25

Après un accord commercial marquant le début de ses nouvelles relations avec son ancienne colonie après le Brexit, le Royaume-Uni veut améliorer sa coopération avec le Kenya en matière de défense. Nouvel objectif, renforcer la coopération dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité.

Le Kenya et le Royaume-Uni viennent de signer un nouvel accord de coopération sécuritaire. L’annonce a été faite le lundi 25 janvier 2021 par Fred Matiang’i, secrétaire du cabinet du ministère de l’Intérieur du Kenya qui a signé le document avec Ben Wallace, secrétaire britannique à la Défense.

Ce nouveau pacte s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Kenya et le Royaume-Uni dans le secteur de la défense. Remplaçant un précédent accord signé en 2015, ce document met l’accent sur la lutte contre le terrorisme et l’insécurité, deux des principaux défis auxquels le Kenya et toute la région est-africaine doivent faire face depuis plusieurs années.

Depuis quelques années, Nairobi est en effet engagé dans la lutte contre la menace terroriste, particulièrement contre le groupe Al Shabab qui sévit actuellement en Somalie et qui a mené plusieurs attaques sur son sol.

Ces défis sont rendus difficiles par le contexte sécuritaire actuel dans la Corne de l’Afrique, marqué par les tensions et les conflits intercommunautaires au Soudan ou en Ethiopie. Soulignons que depuis l’annonce de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit), Londres a multiplié les discussions avec le Kenya, son principal partenaire en Afrique de l’Est.

En plus d’un accord commercial précédemment signé, ce nouvel accord de défense « actualisé » vient confirmer l’intention du pays de la reine Elisabeth de faire du Kenya sa principale porte d’entrée en Afrique de l’Est et sur le continent en général.

Notons que cette nouvelle signature intervient alors que le Kenya prend ses fonctions de membre du Conseil de sécurité des Nations unies, une situation dont les deux pays souhaitent profiter.

« Cette année, nous sommes conjointement membres du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous avons également discuté des domaines prioritaires et de la manière dont nous allons travailler ensemble pour traiter de la consolidation de la paix dans la région, de la lutte contre le terrorisme et du changement climatique et de la manière dont cela affecte la sécurité dans notre pays et dans la région », a indiqué Fred Matiang’i.

Source Agence Ecofin

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