Au Kenya, le thé représente la principale culture d’exportation et a une importance socio-économique considérable. Si en 2020, le coronavirus a affecté dans son ensemble le secteur agricole, la filière a pour sa part continué de croître pour le plus grand bien des caisses de l’Etat.
En 2020, la filière thé kenyane a bien résisté à la mauvaise conjoncture engendrée par la pandémie de coronavirus.
Selon les dernières données publiées par le Directoire du thé, les recettes d’exportation ont en effet atteint 120 milliards de shillings (1,1 milliard $) à la fin de l’année dernière contre 117 milliards de shillings un an plus tôt.
D’après le régulateur, cette performance s’explique essentiellement par la hausse des volumes expédiés sur le marché international. Sur la période, un stock de 518 900 tonnes a été écoulé vers 46 destinations dans le monde, soit une amélioration de 4 % par rapport à 2019 (496 800 tonnes).
Le principal débouché a été le Pakistan, suivi par d’autres pays comme la Russie, l’Egypte, le Soudan, le Royaume-Uni, le Nigeria et le Yémen. Avec cette prouesse, la filière thé est l’une des rares du secteur agricole à n’avoir pas souffert du ralentissement de la demande, lié au coronavirus.
Elle confirme en outre son statut de principale culture d’exportation et de seconde source de recettes en devises du pays après les transferts de fonds depuis l’étranger.
Pour rappel, le Kenya produit essentiellement du thé noir dont il en représente le principal exportateur mondial.
Source Agence Ecofin
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