Premier producteur africain d’uranium, le Niger n’est pas près de céder sa place grâce aux divers projets qui émergent dans le pays. Celui de Dasa, piloté par le canadien Global Atomic, enregistre depuis quelques mois des avancées qui laissent entrevoir une entrée en production imminente.
Au Niger, la compagnie minière Global Atomic vient d’enregistrer une avancée décisive vers l’entrée en production de la mine d’uranium Dasa.
Elle a en effet annoncé le 17 mars la réussite du programme d’usine de traitement pilote lancé en août dernier au Canada et destiné à confirmer l’efficacité du processus de récupération du minerai envisagée dans l’évaluation économique préliminaire (PEA), publiée en avril 2020.
Pour réussir ces travaux, Global Atomic a collecté des échantillons représentatifs du minerai qui sera extrait durant les cinq premières années d’exploitation de la mine.
Le taux de récupération atteint est excellent et varie de 92,8 % pour le minerai extrait en surface à 97,8 % d’uranium pour le minerai plus profond.
« Les premiers résultats de notre essai pilote ont confirmé des performances métallurgiques supérieures aux prévisions pour le minerai de Dasa. Notre étude de faisabilité est en bonne voie pour être achevée au troisième trimestre […]. Nous sommes confiants quant à notre projet de commencer la construction de la mine de Dasa au début de 2022 », a commenté Stephen G. Roman, PDG de la compagnie.
Pour rappel, la PEA élaborée l’année dernière a ramené à 203 millions $, le capital nécessaire pour commencer la production à Dasa, contre 230 millions $ dans l’évaluation précédente (2018).
Dans sa première phase d’exploitation qui durera 12 ans, la mine devrait livrer annuellement 4,4 millions de livres d’uranium à un coût global de 18,39 $ la livre.
Source Agence Ecofin
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