Avec la réforme agraire mise en place en 2000, l’agriculture zimbabwéenne a été impactée, créant une forte dépendance aux importations et aides humanitaires. Dans un effort de sortie de crise, le gouvernement a lancé un programme qui a permis l’augmentation de 23 % de la superficie cultivée.
Le Zimbabwe vise l’atteinte de la sécurité alimentaire, d’ici 2022. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Agriculture, Anxious Masuka, au cours d’une intervention le 7 avril 2021.
Dans son annonce lors de la cérémonie de lancement de la campagne de commercialisation du tabac 2021, le responsable a indiqué qu’en dehors de l’arrêt des importations alimentaires, le gouvernement envisage d’autres objectifs pour 2024.
Il s’agit d’une augmentation de 60 % de la valeur ajoutée, mais aussi de 100 % des revenus des ménages, la hausse de 60 % du volume des exportations et la création d’un million d’emplois.
L’atteinte de ces objectifs repose sur la mise en œuvre de la Stratégie de transformation du système agricole et de sécurité alimentaire (AFTSTS) lancée en 2020.
Ce plan mise sur une réforme du secteur agricole avec notamment l’accélération et l’optimisation de la production.
Rappelant l’importance du secteur dans l’atteinte de l’objectif de développement du pays à l’horizon 2030, le ministre Masuka a annoncé l’intention du gouvernement de procéder à sa refonte avec notamment la formation de 18 000 agriculteurs à l’entrepreneuriat agricole, d’ici 2025.
Le but est d’améliorer les résultats obtenus à chaque nouvelle récolte. Notons qu’en mars 2021, le gouvernement a annoncé que le Zimbabwe se préparait à une récolte attendue de 2,8 millions de tonnes de maïs contre l’objectif de base de 1,8 million de tonnes.
De tels résultats, mais aussi les conditions climatiques favorables et la réussite des campagnes de récolte devraient permettre au pays de rompre avec la politique d’importation des denrées alimentaires.
Source Agence Ecofin
Réagissez à cet article