En Afrique du Sud, la progression de la filière myrtille ne ralentit pas. Ayant émergé il y a une dizaine d’années, l’industrie a encore de grandes ambitions pour celles à venir.
Après une campagne 2020 réussie à l’export, l’industrie sud-africaine de la myrtille vise un nouveau sommet cette année.
D’après l’Association nationale des producteurs de baies (Berries ZA), la filière projette en effet d’expédier 25 000 tonnes du fruit en 2021, soit 60 % de plus qu’un an plus tôt (15 800 tonnes).
Avec un tel volume, cette branche du secteur horticole entend poursuivre sur sa dynamique positive enregistrée ces 5 dernières années et renforcer sa présence sur un marché mondial lucratif estimé à près de 8 milliards $ en 2019.
Selon Elzette Schutte, responsable de BerriesZA, l’embellie au niveau des exportations s’appuiera sur une production robuste qui devrait atteindre 36 000 tonnes de myrtilles contre environ 20 000 tonnes en 2020.
Ceci, grâce à des conditions météorologiques clémentes qui règnent dans les principales zones de culture à savoir le Cap-occidental et le Limpopo (75 % de la superficie nationale).
L’Union européenne (UE) est le principal débouché de la myrtille sud-africaine. La filière emploie plus de 8 000 personnes dans la nation arc-en-ciel.
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