En avril, Nairobi avait conclu avec le FMI des accords de mécanisme élargi de crédit (MEDC) et de facilité élargie de crédit (FEC), adossés à un financement de 2,34 milliards $. L’objectif est de faciliter la reprise économique et de réduire les déséquilibres engendrés par la covid-19.
Les autorités du Kenya et les services du Fonds monétaire international (FMI) se sont entendus sur un accord concernant la première revue du programme économique soutenu par un mécanisme élargi de crédit (MEDC) et une facilité élargie de crédit (FEC).
L’annonce a été faite par l’institution publié le 17 mai sur son site. Cet accord qui doit encore être validé par le conseil d’administration de l’institution permettra au Kenya d’avoir accès à 410 millions $.
Ce décaissement s’inscrira dans le cadre du financement de 2,34 milliards $ obtenus en avril par Nairobi auprès du Fonds pour mettre en place son programme de réformes économiques, dans un contexte marqué par la crise de la covid-19 qui a considérablement ralenti la croissance.
En effet, selon le dernier rapport du FMI sur les perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne, le Kenya a enregistré une contraction de 0,1% de son PIB en 2020.
Cette récession qui est venue mettre un coup d’arrêt à l’élan positif qu’avait pris la croissance kényane depuis quelques années, est principalement due aux mesures restrictives adoptées pour stopper la propagation du coronavirus.
Celui-ci a touché au moins 165 537 personnes dans le pays (pour 3013 décès), mais a également affecté les activités dans le transport et le tourisme, deux secteurs clés de l’économie locale.
« Les services du FMI saluent les mesures décisives prises par les autorités pour contenir l’épidémie de covid-19. Ces mesures ont permis d’amortir le choc subi par l’économie et de maintenir l’élan nécessaire pour faire avancer le programme de réformes économiques. […] Les autorités ont également lancé un programme de vaccination, et le programme du FMI est destiné à soutenir les efforts du Kenya pour accélérer et étendre la vaccination », a déclaré Mary Goodman, chef de mission du FMI pour le pays.
D’après la responsable, il est essentiel que les autorités réussissent à « réduire les vulnérabilités liées à la dette » tout en garantissant la disponibilité des ressources pour soutenir les dépenses sociales.
Notons que pour 2021, l’institution s’attend à une reprise économique de l’ordre de 6,3% pour le Kenya, une tendance qui devrait se poursuivre et se renforcer à moyen terme.
Réagissez à cet article