cacao fruits
#Actualite #Agriculture #Cacao #Economie #AfriqueDeLOuest
Agence Ecofin
27 mai 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 27 Mai 2021 à 10:36

En Afrique de l’Ouest, l’heure est à l’optimisme pour la production de la campagne cacaoyère 2020/2021 ce qui contraste avec un marché mondial de la transformation toujours atone dans le sillage de la pandémie de coronavirus.

En Afrique de l’Ouest, l’heure est à l’abondance chez les deux principaux producteurs de cacao.

D’après le dernier rapport mensuel portant sur le mois d’avril de l’Organisation internationale du cacao (Icco), les arrivées de cacao dans les ports ivoiriens ont atteint 1,91 million de tonnes au 16 mai dernier, soit 7 % de plus que l’année dernière à la même période (1,79 million de tonnes).

La nation éburnéenne devrait notamment récolter 2,2 millions de tonnes de fèves d’ici la fin de la saison, soit un peu plus que l’année dernière.

Du côté du Ghana, les achats d’or brun par le Conseil du cacao (Cocobod) ont atteint 849 000 tonnes au 29 avril dernier, soit une hausse de 19,6 % par rapport à l’année dernière.

Alors que la campagne 2020/2021 devrait battre son plein jusqu’en septembre prochain, les analystes indiquent que ce volume sera largement dépassé pour atteindre 900 000 tonnes à cette échéance.

Ce bon niveau de la récolte ouest-africaine s’inscrit dans un contexte plus nuancé sur le plan mondial. En effet, d’après l’Icco, les stocks de cacao ont connu une hausse de 22 % en Europe et de 13 % aux USA.

Si les signes de reprise de la transformation sont visibles en Asie et en Amérique du Nord avec des améliorations d’activités de broyage sur le premier trimestre 2021 respectivement de 3 % et de 2 %, cela ne suffit pas pour compenser une demande européenne morose.

Le Vieux continent, premier consommateur et exportateur de chocolat au monde a vu une baisse de ses broyages à 357 815 tonnes sur le premier trimestre, contre 368 934 tonnes un an plus tôt. Selon l’Icco, les prix des contrats à terme sur les marchés de Londres et de New York ont également chuté respectivement de 4 % et de 7 % à la fin avril par rapport au début de la saison.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *