Au Nigeria, l’industrie de la noix de coco est en plein développement depuis quelques années. Avec l’essor de la demande mondiale, de nombreuses opportunités économiques s’offrent aux acteurs privés et publics.
Au Nigeria, une nouvelle unité de production d’huile de coco démarrera ses activités en septembre prochain dans l’Etat d’Akwa Ibom dans le sud-est du pays.
C’est ce qu’a indiqué Udom Emmanuel, gouverneur de la région. Dénommée « Gabriel’s Coconut factory », cette installation sera dotée de trois lignes de production d’une capacité totale de traitement de 66 tonnes de noix de coco par jour.
Elle dépendra pour son approvisionnement d’une plantation qui sera remise en état par le gouvernement local ainsi que d’un réseau d’exploitants indépendants.
L’essentiel de la production d’huile de coco devrait être exporté sur les marchés internationaux. D’après M. Udom, cet investissement permettra de générer 1 300 emplois directs ainsi que 3 000 emplois indirects.
Avec ce projet, les autorités devraient tirer profit de la demande mondiale grandissante pour le produit dans l’industrie alimentaire, la cosmétique et la pharmacopée qui entretient la vigueur des cours.
En mars dernier, l’huile de coco a été la troisième huile la plus chère avec la tonne valant 1 540 $ sur le marché de référence de Rotterdam derrière l’huile d’arachide (2 425 $ pour la cotation américaine) et l’huile de coton (1 913 $).
Il faut également noter que l’initiative s’inscrit dans un contexte où le gouvernement fédéral prévoit de tirer 250 millions $ de l’exportation d’huile de coco d’ici la fin de cette année, soit 100 millions $ de plus qu’en 2020. Pour rappel, la filière noix de coco compte pour 10 % des exportations agricoles du Nigeria.
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