En Angola, l’agriculture est l’un des principaux piliers de l’économie. Alors que le secteur affiche l’un des plus importants potentiels d’Afrique subsaharienne, ses performances restent toujours en deçà des attentes. Pour changer cette situation, l’exécutif multiplie les coopérations.
En Angola, l’exécutif vient de signer un mémorandum d’entente (MoU) avec le gouvernement néerlandais pour la construction d’un centre logistique pour les produits agricoles dans la province de Benguela.
Dans le cadre de cet accord, les Pays-Bas apporteront notamment un financement de 60 millions d’euros en faveur du projet. Ladite plateforme sera spécialisée dans le stockage, la transformation et l’emballage de fruits et légumes destinés au marché européen et qui transitent par le port de Lobito.
Par ailleurs, les acteurs de la filière horticole profiteront en vertu de ce protocole, d’une formation et d’un transfert de compétences sur le conditionnement de denrées agricoles selon les normes requises sur le marché européen.
« Les Pays-Bas sont la porte d’entrée vers l’Europe. Presque tout passe par le port de Rotterdam. Lobito a également les mêmes caractéristiques pour devenir une porte d’entrée pas seulement pour les produits quittant l’Angola, mais aussi pour les pays voisins comme la RDC et la Zambie », indique Marc Léon Mazarac, Ambassadeur des Pays-Bas en Angola.
Globalement, cet appui devrait permettre au sous-secteur horticole de renforcer ses capacités et d’améliorer ses perspectives de pénétration du marché européen des fruits et légumes. Le secteur agricole compte pour 12 % du PIB de l’Angola.
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