Favorisé par la pandémie de covid-19, le commerce en ligne pourrait davantage croître en Afrique au cours des dix prochaines années. Le chiffre d’affaires des femmes qui s’intéressent à ce secteur pourrait égaler celui des hommes, selon une récente étude de la SFI.
Le nombre d’acheteurs en ligne en Afrique a augmenté de 18 % par an depuis 2014, indique la Société financière internationale (SFI) dans un récent rapport sur les femmes et l’e-commerce sur le continent.
Selon l’institution, en 2020, la taille du marché africain du commerce électronique est estimée à 20 milliards $.
L’étude menée en partenariat avec le cabinet de conseils Kantar Public renseigne sur le fait que les femmes représentent la moitié des acteurs du e-commerce en Afrique et, si les ventes réalisées par ces dernières atteignaient la parité avec celles des hommes, la valeur du marché africain du commerce électronique pourrait augmenter de 15 milliards $ entre 2025 et 2030.
« Le commerce électronique est en plein essor en Afrique, mais nous constatons déjà un creusement de l’écart entre les sexes dans ce secteur.
En plus de révéler cette fracture, le rapport oriente les femmes entrepreneures sur la manière de procéder pour réussir dans ce créneau important et en pleine expansion », a expliqué Sergio Pimenta, vice-président de la SFI pour le Moyen-Orient et l’Afrique.
L’essor du e-commerce et des entreprises numériques sur le continent a davantage été favorisé par la pandémie de covid-19. Les femmes qui opèrent en grand nombre dans des segments à forte concurrence et à faible valeur ajoutée pourraient profiter de cette situation.
La SFI suggère ainsi d’augmenter le nombre d’entrepreneures sur des plateformes en ligne, de les former et de leur apporter des aides financières pour leur permettre d’égaler le chiffre d’affaires des hommes.
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