Au Kenya, le gouvernement ambitionne depuis quelques années d’accélérer l’industrialisation afin d’améliorer la croissance économique. Dans le secteur agricole, les produits du cuir comptent parmi les filières porteuses ciblées.
Au Kenya, le parc industriel de transformation d’Athi River dans le comté de Machakos devrait être lancé par le gouvernement d’ici août prochain. D’un coût total de 17 milliards de shillings (158 millions $), ce parc sera l’un des plus vastes de la région avec une superficie de 200 hectares.
Il comprend 14 tanneries ainsi qu’une unité de traitement des effluents qui seront issus des opérations de traitement du cuir selon les informations relayées par le quotidien local Businessdailyafrica.
Ce projet est conduit par le Conseil kenyan de développement du cuir et la Direction des zones industrielles d’exportation (EPZA). D’après les autorités kenyanes, ce nouveau parc devrait générer dans un premier temps, 50 000 emplois directs.
Il favorisera en outre les investissements aussi bien locaux qu’étrangers dans la transformation de cuir et permettra de tirer profit du potentiel important en matières premières comme les peaux brutes dont dispose le Kenya qui abrite le troisième plus grand cheptel d’Afrique.
Avec cette installation, l’exécutif entend également changer le statut d’importateur net de chaussures du pays avec des achats annuels estimés à 6 milliards de shillings par an.
Dans le cadre de la stratégie d’industrialisation du gouvernement, la filière cuir souhaite porter ses exportations de 140 millions $ actuellement à 500 millions $ et envisage de fabriquer 20 millions de chaussures en cuir d’ici 2022.
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