Pour faire face à la menace de la covid-19, la Gambie a mis en place des mesures restrictives qui ont ralenti l’activité économique, entrainant une croissance à 0 % en 2020. Pour accompagner la reprise économique, le FMI avait accordé au pays une FEC de 47,1 millions $ en mars 2020.
La Gambie s’apprête à recevoir un décaissement de 14,4 millions $ du Fonds monétaire international (FMI) pour renforcer sa reprise économique après la pandémie de coronavirus.
C’est ce qu’a annoncé l’institution dans un communiqué. Selon les responsables, les fonds ont été décaissés dans le cadre de l’accord de Facilité élargie de crédit (FEC) après l’achèvement du processus relatif à sa deuxième revue.
Le financement servira à « répondre aux besoins de financement de la balance des paiements et du budget du pays, ainsi que pour soutenir la reprise post-pandémique » de la Gambie.
En effet, pour éviter la propagation du virus, le gouvernement a mis en place une série de mesures qui a affecté l’économie. Ainsi, les mesures telles que le confinement et la fermeture des frontières ont fait baisser l’activité, principalement dans le secteur du tourisme.
Cette situation a entrainé pour le pays une croissance économique estimée à zéro pour cent en 2020, même si « les secteurs de l’agriculture et de la construction ont fait preuve de résilience ».
Il faut préciser que le FMI prévoit une croissance de 4,9 % grâce notamment au « déploiement des vaccins à l’échelle mondiale et nationale, ainsi qu’à la résilience de certains secteurs économiques ».
De plus, selon l’institution, la poursuite des réformes fiscales, le suivi de la politique monétaire et l’amélioration de l’environnement des entreprises sont des pistes qui pourraient aider à renforcer la reprise économique. Notons que la Gambie avait déjà bénéficié d’un premier décaissement de 28 millions $ du FMI en janvier 2021, dans le cadre de la réalisation de l’accord FEC.
A ce moment, l’institution avait mis l’accent sur la réaction du gouvernement face à la propagation du virus tout en appelant à une modération de la politique d’exonération fiscale.
Réagissez à cet article