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Agence Ecofin
28 juin 2021 Dernière mise à jour le Lundi 28 Juin 2021 à 16:39

Le Niger est l’un des pays les plus exposés aux effets du changement climatique. 2/3 de sa superficie est désertique. Une vulnérabilité que la Fondation Mahamadou Issoufou veut amoindrir grâce à la mise en place d’un puits carbone.

Lors du lancement de la Fondation Mahamadou Issoufou (FIM), à Niamey, l’ancien président du Niger a annoncé la création d’un puits de carbone. Il s’agit d’une forêt d’environ dix millions d’arbres. L’ex-chef d’Etat nigérien veut ainsi contribuer à la lutte contre le changement climatique.

L’initiative devrait permettre de limiter l’avancée du désert. « Nous allons démarrer ce vaste chantier par la mise en place d’un puits de carbone, une immense forêt avec une dizaine de millions d’arbres », a déclaré Mahamadou Issoufou (photo). Selon lui, la Fondation contribuera au développement du capital humain et à la lutte contre la désertification.

Elle contribuera également à la restauration des terres et des écosystèmes, ainsi qu’à la protection de la biodiversité. Les projets de la Fondation seront financés entre autres par les récompenses obtenues par l’ex-président.

Notons que M. Issoufou a récemment reçu le prix Mo Ibrahim qui récompense les chefs d’Etat africains respectueux de la limitation constitutionnelle de leur mandat présidentiel. Le Niger compte parmi les pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique.

Les deux tiers de ses terres sont désertiques. Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), près de 5 millions de personnes sont exposées à une sécheresse légère. Environ 6,35 millions de personnes risquent de subir une sécheresse moyenne et environ 7,9 millions, une sécheresse sévère.

Les projections de risques climatiques du PNUE pour le Niger indiquent une augmentation de la fréquence et de l’intensité des sécheresses. La mise en place de puits carbone permettra à moyen terme de réduire son ampleur.

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