Le secteur pétrolier est l’une des principales sources de revenus pour le Nigeria, le 1er producteur africain de l’or noir. Dans cette optique, les stratégies mises en place par le pays sont primordiales pour assurer la pérennité des activités pétrogazières.
La ministre nigériane des Finances Zainab Ahmed, a annoncé le 7 juillet dernier que le gouvernement fédéral table sur un prix de référence du pétrole brut de 57 dollars dans le cadre du budget de 2022, et sur une production de 1,88 million de barils par jour.
Cette décision survient dans un contexte où l’impact de la pandémie du Covid-19 et le maintien de la réduction de production à la suite des accords avec l’OPEP, ont sérieusement affaibli les finances du pays et par ricochet son économie. Le Nigeria dépend énormément des recettes provenant de la vente des hydrocarbures pour financer son économie.
Les revenus du pétrole et du gaz représentent ainsi 50 % des recettes du gouvernement et plus de 90 % des recettes d’exportation. Le pays ne produit actuellement que 1,47 million de barils de pétrole par jour alors que sa capacité réelle de production est d’environ 2 millions de barils par jour.
Par ailleurs, Ahmed a indiqué que les dépenses totales du gouvernement fédéral l’année prochaine s’élèveraient à 34 milliards de dollars, soit une augmentation de 3 % par rapport au budget de cette année.
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