Au Kenya, la filière thé est l’un des piliers de l’économie. Si sur ces dernières années, le secteur a lancé une stratégie de diversification de ses destinations d’écoulement, il continue de dépendre de ses débouchés traditionnels.
Le Pakistan continue de renforcer son statut de première destination pour le thé kenyan. Sur les 4 premiers mois de 2021, les achats de la feuille par le pays asiatique ont en effet atteint 73 500 tonnes contre 58 200 tonnes un an plus tôt à la même période.
C’est ce qu’a indiqué le directoire du thé dans un récent rapport sur la performance de l’industrie. Cette progression a permis au Kenya d’engranger des recettes en hausse de 11,4 % à 3,9 milliards de shillings (36 millions $) sur ladite période. Ce bon résultat commercial intervient alors que le Kenya connaît l’une des pires baisses de prix de ces dix dernières années en raison de la faiblesse de la demande mondiale.
Au-delà du Pakistan, il faut noter que globalement les exportations du Kenya ont progressé de 18 % à 202 750 tonnes en janvier et avril.
Les autres pays ayant aussi connu une progression de leur achat sont la Suisse, l’Inde, le Sri Lanka, l’Ukraine et le Japon. « Tous les 10 principaux acheteurs de thé kenyan, à l’exception du Royaume-Uni, ont enregistré une augmentation de leurs volumes de thé achetés aux enchères de Mombasa », a indiqué le directoire.
Pour rappel, le Kenya a exporté pour 1 milliard $ de thé en 2020.
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