Il a apporté un montant considérable en termes d’impôt sur les sociétés en 2019 et 2020, selon le nouveau rapport « Total Tax Contribution of the Kenyan Banking Sector in 2020 ».
L’impôt sur les sociétés est la composante la plus importante des impôts supportés par les banques kényanes sur les exercices 2019 et 2020, révèle la seconde édition du rapport « Total Tax Contribution of the Kenyan Banking Sector in 2020 », publié par le cabinet d’audit PwC.
Au cours des deux exercices, le montant de l’impôt sur les sociétés de l’ensemble des entreprises au Kenya s’élève à 346,4 milliards de shillings kényans (3,11 milliards de dollars). Le secteur bancaire à lui seul y a contribué à hauteur de 93,5 milliards de shillings.
Ce qui représente 27 % de tous les impôts sur les sociétés au Kenya. Selon l’étude, le secteur bancaire est l’un des plus importants du pays de par sa contribution sous forme d’impôts. Ainsi, au cours de la période 2019 et 2020, la contribution fiscale des banques (32 banques examinées dans le cadre de ce rapport) est de 224,9 milliards de shillings, soit 120,1 milliards de shillings pour l’année 2019 et 104,8 milliards de shillings pour l’année 2020.
Que ce soit les impôts supportés par les banques (impôts directs) ou les impôts indirects, perçus par celles-ci auprès d’autres contribuables au nom de l’Etat, ils ont connu une baisse en 2020 par rapport à leur niveau de 2019.
Les 32 banques ont supporté des impôts de l’ordre de 66,5 milliards de shillings kényans en 2019 contre 58,2 milliards de shillings en 2020, soit une baisse de 12,5 %. L’étude a expliqué cette situation par une baisse de l’impôt sur les sociétés de 30 à 25 % en 2020 et la baisse de la rentabilité des banques du fait de la covid-19.
Les impôts perçus par les banques sont passés de 53,6 milliards de shillings en 2019 à 46,6 milliards de shillings en 2020, soit une baisse de 13,1 % en glissement annuel. La baisse est en grande partie attribuable à la diminution de 42 % du droit d’accise, du fait de la réduction des frais et revenus de commissions par les banques en conformité avec une directive de la Banque centrale du Kenya portant sur la promotion de l’usage du mobile money pour limiter les risques de contamination de la covid-19.
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