ArcelorMittal a signé en 2005 un accord minier valable sur une durée de 25 ans avec le Liberia, pour l’exploitation du fer. Alors que la compagnie cherche à augmenter sa capacité de production, elle a besoin de consolider sa présence dans le pays au-delà de 2030.
Au Liberia, le gouvernement a officiellement conclu le 10 septembre un nouvel accord de 25 ans avec le géant de l’acier ArcelorMittal. Paraphé par le président George Weah et le président exécutif d’ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, ce document valide le projet d’extension à 800 millions $ mené actuellement par la compagnie au Liberia, afin d’augmenter sa production de fer au mont Gangra, près de Yekepa.
« L’extension de la mine, de l’usine de traitement, des installations ferroviaires et portuaires est le plus grand projet de minerai de fer en Afrique de l’Ouest et attirera l’attention de la communauté internationale sur le Liberia en tant que pays attractif pour les investissements », a commenté M. Mittal.
Prévues pour entrer en production fin 2023, les nouvelles installations pourront livrer annuellement jusqu’à 15 millions de tonnes de fer par an au début puis jusqu’à 30 millions de tonnes par la suite. C’est bien loin des 5 millions de tonnes produites par la société au Liberia l’année dernière.
En dehors de la hausse des recettes minières qu’il va entrainer pour le gouvernement, ce projet fournira aussi du travail aux populations, puisque pas moins de 2 000 emplois devraient voir le jour durant la phase de construction. Pour rappel, le précédent accord (Mineral Development Agreement) entre le Liberia et ArcelorMittal a été signé en 2005 pour une durée de 25 ans et la compagnie a commencé la production de fer en 2011.
L’Afrique du Sud, la Mauritanie et le Liberia sont les principaux producteurs africains de minerai de fer. La production mondiale est dominée par l’Australie, le Brésil et la Chine.
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