Alors que depuis près d’un an, une prime spéciale est collectée en leur faveur, cette démarche fait face à de nombreux vents contraires.
En Côte d’Ivoire, le différentiel de revenu décent de 400 $ appliqué sur chaque tonne de cacao depuis la saison 2020/2021 ne sera pas supprimé de sitôt. C’est ce qu’a rappelé la semaine dernière, Yves Koné, directeur général du Conseil du Café-Cacao (CCC).
Durant l’actuelle campagne qui s’achèvera dans quelques jours, la mise en œuvre de cette prime visant à améliorer les revenus des producteurs a été perturbée par la pandémie de coronavirus qui a réduit la demande d’or brun.
Cette mauvaise conjoncture a conduit le régulateur à négocier des décotes sur la fève ivoirienne afin de réduire le coût d’achat pour les exportateurs, une démarche qui a stimulé la commercialisation extérieure, mais eu pour effet de supprimer les gains du DRD. Si cette concession a fait penser à certains observateurs que cette mesure était au point mort, M. Koné estime qu’il n’en est rien.
« Nous considérons que le DRD fait désormais partie intégrante des activités de commercialisation du cacao en Côte d’Ivoire. Il est parti pour durer », indique le responsable. En Côte d’Ivoire, la campagne 2021/2022 débutera le 1er octobre prochain.
Pour ce nouvel exercice, la nation éburnéenne anticipe une récolte en baisse à 2 millions de tonnes de cacao contre 2,2 millions de tonnes en 2020/2021.
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