Présent à Washington pour l’Assemblée générale des Nations Unies, le président zambien Hakainde Hichilema a aussi rencontré des représentants du FMI et de la Banque mondiale. Avec eux, il a discuté de réformes pour son pays et d’un plan de sauvegarde pour redresser l’économie dans une situation critique.
Reprendre en main une économie récessive et alléger la dette extérieure qui a atteint la barre des 12 milliards de dollars, c’est l’un des défis majeurs de Hakainde Hichilema. En poste depuis fin août, le président zambien a rencontré des responsables de la Banque mondiale et du FMI à Washington, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU le 21 septembre. De retour, il a annoncé le 30 septembre qu’il travaillait à un plan de sauvetage.
La situation est préoccupante chez le deuxième producteur africain de cuivre, frappé par la crise liée à la pandémie de Covid. Le PIB réel s’est réduit de 4,9% en 2020, avec une dette publique à 104%. La Banque africaine de développement explique ces niveaux insoutenables par une politique budgétaire expansionniste, financée par emprunt, sous la gouvernance d’Edgar Lungu.
Deux échéances de paiements d’intérêts d’obligations n’ont pas été honorées. Le chef de l’Etat s’est engagé rendre le pays de nouveau crédible aux yeux des institutions financières. « Nous leur avons expliqué notre approche de la gestion du pays, et garanti que les choses seraient différentes » a-t-il déclaré.
Des experts du FMI viennent d’achever une visite de 5 jours dans le pays, visant à évaluer la politique économique réformiste engagée par le gouvernement.
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