Au Zimbabwe, l’horticulture est un sous-secteur important de la production agricole. Si à l’image des autres filières, elle a été durement affectée par la réforme foncière des années 2000, ce segment essaie depuis quelques années de redécoller.
Au Zimbabwe, l’horticulture a enregistré une belle performance au premier semestre 2021. D’après les détails fournis par l’Agence de promotion du commerce du pays (Zimtrade), le sous-secteur a généré des recettes d’environ 34 millions $ sur ladite période contre 32 millions $ un an plus tôt.
Cette croissance des revenus d’une année sur l’autre s’explique essentiellement par l’augmentation des quantités commercialisées à la faveur de la bonne récolte ainsi qu’à la réouverture de nombreux pays européens dans le sillage de la mise en œuvre des programmes de vaccination contre le coronavirus.
Parmi les principaux articles qui ont contribué à cette performance commerciale figurent le thé, la noix de macadamia, les fleurs, les agrumes et les légumes à cosse. Dans le pays, le gouvernement envisage à terme de redonner à la filière horticole, son lustre d’avant le Programme de réforme foncière accélérée (Fast Track Land Reform Program-FTLRP) du début des années 2000.
A son apogée, le sous-secteur était en effet, le second contributeur aux devises d’exportation agricole après le tabac avec 144 millions $ générés en 1999, un record. Il contribuait également pour 4,5 % du PIB et employait également 15 % de la main d’œuvre de l’agriculture commerciale.
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