Au Burkina Faso, la filière karité joue un important rôle socio-économique. Pour permettre au secteur de tirer profit des opportunités économiques sur le plan mondial et faire face aux défis internes, les parties prenantes ont élaboré un nouveau plan d’action.
Au Burkina Faso, la filière karité a validé sa nouvelle feuille de route s’étendant sur la période 2022-2026 en marge d’un atelier organisé le 11 octobre dernier à Ouagadougou. Cette stratégie nationale de développement durable (SNDDFK) vise à mettre sur pied sur les 5 prochaines années, une filière inclusive participant de manière durable à la création d’emplois et à la croissance économique du pays.
D’un coût total d’environ 60 milliards Fcfa, elle s’articulera autour de plusieurs axes dont la gestion durable de la ressource (arbre à karité), l’amélioration de l’accès aux zones de production, le renforcement de la compétitivité et la commercialisation du produit.
L’industrie envisage également de se tourner vers plus de transformation afin d’améliorer la place du Burkina Faso sur ce segment.
En effet, avec 20 000 tonnes exportées en 2019, le pays ne compte que pour 2 % du marché mondial du beurre de karité alors que la production d’amande est la seconde plus importante du monde (400 000 tonnes par an) derrière celle du Nigeria.
Pour rappel, les exportations d’amandes de karité du Burkina Faso ont atteint en 2019 leur plus haut depuis 5 ans avec 152 000 tonnes pour une valeur de 66 millions $. Ses principales destinations sont le Ghana, le Danemark, le Togo et l’Inde.
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