La préservation des puits de carbone forestiers représente un axe important de l’action climatique sur le plan mondial. En outre, les pays qui font des efforts, comme le Mozambique, pour la préservation de leurs ressources peuvent obtenir des financements grâce à divers mécanismes.
Le Mozambique reçoit un versement de 6,4 millions $ du Fonds carbone de la Banque mondiale (FCPF) pour la réduction de ses émissions de CO2. Les actions du pays ont principalement porté sur la préservation de ses forêts.
Avec ce premier financement, la Banque mondiale espère encourager la préservation des forêts. Selon l’institution financière internationale, le Mozambique a réduit ses émissions de dioxyde de carbone d’un million de tonnes, depuis 2019. Cela a été rendu possible par des projets de protection des forêts dans la province de Zambézie, au centre du pays.
Le Mozambique devient ainsi le premier pays africain à recevoir un paiement de réduction de carbone de la Banque mondiale. Les forêts couvrent près de la moitié de la superficie du pays. Cependant, depuis 1970, une superficie d’environ 88 km2 a disparu.
La destruction de cet espace forestier est due à l’expansion agricole. Ce financement fait partie d’un accord signé entre le Mozambique et la Banque mondiale, il y a deux ans. Ce premier versement de 6,4 millions $ bénéficiera à plus des trois quarts des communautés de la région.
Selon l’accord, le pays recevra plus de 46,6 millions $ du Fonds carbone, s’il parvient à réduire ses émissions de 10 millions de tonnes, d’ici 2024. La RDC, Madagascar et la République du Congo ont également signé des accords similaires avec la Banque mondiale. Cependant, selon les chercheurs et les écologistes, le système manque d’efficacité et de consultation des populations locales.
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