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#Actualite #Elevage #Entrepreneurs #Senegal
Agence Ecofin
25 novembre 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 25 Novembre 2021 à 17:26

Au Sénégal, l’élevage est l’un des piliers du secteur agricole. S’il joue un rôle important en milieu rural, le secteur doit cependant faire face à son incapacité à satisfaire la demande nationale.

Au Sénégal, l’Office national de la formation professionnelle (Onfp) et le Fonds d’appui à la stabulation (Fonstab) ont signé le 15 novembre dernier, une convention de cofinancement de 100 millions de Fcfa portant sur le renforcement des capacités des entrepreneurs dans l’élevage.

L’initiative qui sera mise en œuvre sur trois ans, vise la formation de 250 agroéleveurs dans l’éducation financière ainsi que sur divers aspects techniques de la chaîne de valeur animale, pour améliorer la productivité des troupeaux. Elle compte également apporter un soutien financier, un suivi et des services de conseil aux différents projets des apprenants qui seront sélectionnés.

D’après Souleymane Soumaré, directeur de l’Onfp, cette entente devrait permettre d’accroître l’offre locale en animaux, qui n’arrive pas encore à satisfaire les besoins du marché surtout pendant la Tabaski. Selon les données de la BAD datant de 2020, le pays importe chaque année 750 000 moutons du Mali et de la Mauritanie dans le cadre de fêtes religieuses.

« Avec les retombées de notre convention de partenariat, nous pouvons arriver, à l’occasion de la Tabaski 2022, à résorber le déficit de 260 000 moutons qui nous viennent des pays limitrophes », estime Souleymane Soumaré. Au Sénégal, l’élevage assure les moyens de subsistance de 30 % des ménages en milieu rural et compte pour environ 5 % du PIB d’après la BAD.

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