Alors que la Côte d’Ivoire essaye encore d’atteindre une immunité collective contre la covid-19, l’année 2022 devrait être marquée par de nouvelles campagnes de vaccination. Le nouveau budget santé 2022 s’affiche en hausse de 6% par rapport à 2021.
Près de 760 millions de dollars (440,3 milliards FCFA) ont été alloués au ministère ivoirien de la Santé pour le budget de l’année 2022. Selon un communiqué publié sur facebook, cette enveloppe a été validée le 17 novembre, par l’Assemblée nationale, après l’exposé de Pierre Demba, ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.
Par rapport à celui de 2021, ce budget connaît une hausse de plus de 43 millions de dollars (environ 25 milliards FCFA), soit une augmentation de 6%. Adopté à l’unanimité par la Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale ivoirienne après examen, il a été validé dans un contexte toujours marqué par la covid-19.
Si la Côte d’Ivoire, à l’instar de nombreux pays d’Afrique, a été impactée par la pandémie, elle a dû s’adapter à de nouvelles exigences. Ainsi, des investissements dans le cadre de la lutte contre le virus ont été réalisés par l’Etat. Alassane Ouattara, le président ivoirien, a indiqué début 2021 que son gouvernement a « réagi avec responsabilité » face à la crise.
La Côte d’Ivoire a également reçu plusieurs appuis extérieurs dans le cadre de la lutte contre la covid-19. En septembre dernier, la « Team Europe » composée de l’Union européenne, de la Banque européenne d’investissement (BEI) et de l’Allemagne a signé avec les autorités plusieurs accords d’un montant global de 151 millions d’euros (100 milliards FCFA) destiné à soutenir la relance économique.
En outre, la Côte d’Ivoire envisage de renforcer ses efforts en faveur de la vaccination au cours de l’année 2022. D’après Africa CDC, le pays n’a à ce jour entièrement vacciné que 1,3% de sa population. Notons que l’adoption de cette enveloppe budgétaire intervient dans un contexte de grève des agents du secteur de la santé publique, entamée le mercredi 17 novembre, pour une période de quatre jours.
Ces acteurs demandent la mise en application de la loi de 2019, portant réforme hospitalière, par la signature diligente de tous les projets de décrets transmis au secrétariat général du gouvernement par le ministre de la Santé.
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